[vc_row][vc_column][vc_column_text]À croire qu’on voit double, triple, quintuple. Jeux de miroir, de décalage millimétré, où l’absurde et le burlesque s’imbriquent. On rit sans savoir exactement pourquoi. On est touché par ces corps simplement présents, qui nient la possibilité d’une interprétation unique des événements, en travaillant sur le doute et sur la surprise. Passo, le pas. Celui de la danse. Celui aussi de la marche, omniprésent et révélateur, qui en dit long sur qui nous sommes, où nous allons, comment nous pouvons rencontrer l’autre, ou non. Car ce rapport entre l’individuel et le collectif est l’un des principaux thèmes développés par le spectacle, qui ménage duo, trio, quatuor, ou plus, à l’unisson, désassemblés, foule en chœur ou égarés solitaires. Cette première pièce de groupe d’Ambra Senatore, chorégraphe et directrice du CCNN, nous permet d’entrer de plein pied dans son univers ironique et décalé.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]